Fév 6, 2025 | Contruction
Lorsqu’un chantier de construction ou de rénovation se termine, il ne suffit pas de retirer les échafaudages et de ranger les outils pour que le projet soit complètement achevé. Un nettoyage de fin de chantier est une étape essentielle avant la livraison d’un bâtiment, garantissant non seulement un environnement propre et prêt à l’usage, mais aussi la conformité aux normes de sécurité et d’hygiène. Dans cet article, nous verrons pourquoi le nettoyage post-construction est indispensable, quelles sont les étapes essentielles à respecter et à qui confier cette mission.
L’importance du nettoyage de fin de chantier
Un chantier laisse derrière lui une grande quantité de déchets, de poussières et de résidus qui peuvent compromettre la livraison et l’utilisation du bâtiment. Voici les principales raisons pour lesquelles ce nettoyage est indispensable :
Garantir la sécurité des futurs occupants
Les déchets de chantier tels que les gravats, les clous, les morceaux de verre ou de bois peuvent représenter des dangers pour les travailleurs et les futurs occupants du bâtiment. Une surface propre réduit les risques d’accidents et assure un environnement sûr.
Assurer une bonne présentation du projet
Un chantier propre donne une image professionnelle et valorise le travail des artisans et des entreprises de construction. Les clients ou acquéreurs potentiels doivent pouvoir découvrir les lieux sans traces de poussière, de peinture ou de ciment.
Conformité aux normes
Dans certains cas, un nettoyage de fin de chantier est une exigence légale avant la remise des clés. Des règles strictes s’appliquent notamment aux bâtiments destinés à accueillir du public (ERP), aux hôpitaux ou aux bâtiments industriels.
Améliorer la durabilité des matériaux
Les résidus de chantier, comme la poussière de plâtre ou de ciment, peuvent abîmer les surfaces si elles ne sont pas nettoyées correctement. Une bonne finition permet donc de prolonger la durée de vie des matériaux.
Les étapes essentielles d’un nettoyage de fin de chantier
Le nettoyage post-construction ne se limite pas à un simple coup de balai. Il s’agit d’une prestation structurée en plusieurs phases, chacune étant indispensable pour garantir un espace propre, sécurisé et prêt à être utilisé. Un chantier, quelle que soit son envergure, génère une quantité importante de déchets, de poussière et de résidus divers qui doivent être éliminés avec rigueur et méthode. Voici les différentes étapes à suivre pour un nettoyage de fin de chantier efficace.
1. L’enlèvement des déchets
La première étape consiste à débarrasser les lieux de tous les déchets issus des travaux. Ces derniers incluent des gravats, des restes de matériaux de construction (bois, plastique, plâtre, métal, etc.), ainsi que les emballages des équipements et fournitures utilisés. Cette tâche doit être réalisée avec soin pour éviter tout encombrement et assurer un espace sécurisé. L’enlèvement des déchets peut nécessiter l’utilisation de sacs adaptés, de bennes ou encore de conteneurs spécifiques pour faciliter le transport vers une déchetterie spécialisée. Certaines entreprises de nettoyage collaborent avec des centres de tri afin d’assurer un recyclage efficace des matériaux.
2. Le dépoussiérage des surfaces
Une fois les déchets retirés, il est essentiel d’éliminer la poussière qui s’est accumulée pendant le chantier. La poussière se loge partout : sur les sols, les murs, les plafonds, les fenêtres, les radiateurs, les luminaires et même dans les conduits d’aération. Pour un dépoussiérage optimal, il est recommandé d’utiliser des aspirateurs industriels capables de capturer les particules fines, ainsi que des chiffons microfibres permettant d’essuyer les surfaces sans laisser de traces. Un nettoyage minutieux est nécessaire pour prévenir tout problème respiratoire ou allergique causé par la poussière en suspension.
3. Le lavage des sols et des surfaces
Une fois la poussière enlevée, les sols doivent être nettoyés en profondeur. La méthode de lavage varie en fonction du type de revêtement :
- Carrelage : un détergent spécifique permet d’éliminer les traces de ciment et de plâtre.
- Parquet : un nettoyage doux avec un produit adapté est essentiel pour préserver le bois.
- Moquette : un nettoyage à sec ou à la vapeur est recommandé pour éliminer les salissures et les éventuelles taches.
- Béton : souvent utilisé sur les chantiers, il peut nécessiter l’application de produits de nettoyage spécifiques pour enlever les résidus de peinture ou d’enduit.
4. Le nettoyage des vitrages
Les fenêtres et autres surfaces vitrées sont souvent marquées par des éclaboussures de peinture, des dépôts de plâtre et des traces de poussière. Leur nettoyage requiert l’usage de produits adaptés, non abrasifs, pour éviter les rayures. L’utilisation de raclettes et de chiffons en microfibre permet d’obtenir une finition sans traces, assurant une parfaite transparence et une luminosité optimale.
5. La désinfection
Dans certains cas, notamment pour les bâtiments destinés à accueillir du public (hôpitaux, crèches, bureaux, commerces), une désinfection des locaux est indispensable. Cette étape permet d’éliminer les bactéries, les virus et autres agents pathogènes qui pourraient subsister après les travaux. Elle est réalisée avec des produits spécifiques, respectant les normes sanitaires en vigueur.
6. La vérification finale
Une fois toutes les étapes précédentes réalisées, un contrôle minutieux est indispensable pour s’assurer qu’aucune zone n’a été oubliée. Chaque pièce doit être inspectée afin de garantir que l’espace est propre, sûr et prêt à être occupé. Cette vérification inclut l’examen des recoins difficiles d’accès, des placards, des conduits d’aération et de toute autre zone potentiellement négligée. Certains professionnels utilisent des check-lists détaillées pour valider chaque point de contrôle et assurer un nettoyage complet.
Faire appel à une entreprise spécialisée ou le réaliser soi-même ?
Le nettoyage de fin de chantier peut être réalisé par les ouvriers eux-mêmes, mais faire appel à une entreprise spécialisée présente plusieurs avantages.
Les avantages d’une entreprise spécialisée
✅ Expertise et matériel professionnel : Ces sociétés disposent de produits et d’outils spécifiques pour un résultat optimal.
✅ Gain de temps : Une équipe qualifiée peut intervenir rapidement et efficacement.
✅ Respect des normes : Les professionnels suivent des protocoles stricts garantissant un résultat conforme aux exigences de propreté et de sécurité.
Coût d’un nettoyage de fin de chantier
Le tarif varie en fonction de plusieurs facteurs :
- Superficie du bâtiment : Plus le chantier est grand, plus le prix est élevé.
- Niveau de salissure : Un chantier très poussiéreux ou avec beaucoup de résidus nécessitera un nettoyage plus approfondi.
- Prestations choisies : Un nettoyage basique coûtera moins cher qu’une prestation incluant la désinfection et le nettoyage des moquettes.
En moyenne, le prix d’un nettoyage de fin de chantier oscille entre 5 et 15€/m², selon la complexité du travail.
Le nettoyage de fin de chantier est une étape essentielle pour garantir la sécurité, la conformité et l’esthétique d’un bâtiment avant sa livraison. Un environnement propre valorise le travail accompli et facilite la prise de possession des lieux par les utilisateurs finaux. Pour un résultat optimal, il est préférable de faire appel à des professionnels du nettoyage, qui disposent de l’expertise et du matériel nécessaire. Ainsi, chaque projet de construction ou de rénovation peut se clore dans les meilleures conditions.
Jan 22, 2025 | Contruction
Les chantiers de construction nécessitent des solutions sanitaires adaptées aux contraintes du terrain, au nombre d’ouvriers et à la durée des travaux. Parmi les différentes options disponibles, les toilettes sèches se démarquent comme une alternative écologique, économique et pratique aux toilettes chimiques traditionnelles.
Découvrez pourquoi de plus en plus d’entreprises du bâtiment adoptent cette solution et quels en sont les avantages concrets.
Qu’est-ce qu’une toilette sèche et comment fonctionne-t-elle ?
Une toilette sèche est un dispositif sanitaire qui ne nécessite pas d’eau pour l’évacuation des déchets. Contrairement aux toilettes classiques qui utilisent des litres d’eau potable à chaque chasse, les toilettes sèches fonctionnent sur le principe de l’absorption et de la déshydratation des matières organiques grâce à des matériaux comme la sciure de bois, la paille ou le broyat végétal.
Leur fonctionnement est simple :
- Absorption des déchets – Les matières fécales et l’urine sont recouvertes d’un matériau absorbant (souvent de la sciure) qui neutralise les odeurs et facilite la décomposition.
- Stockage temporaire – Les déchets sont collectés dans un compartiment fermé, évitant ainsi toute nuisance olfactive et limitant la prolifération des bactéries.
- Compostage – Une fois la cuve pleine, les matières peuvent être traitées et transformées en compost, contribuant ainsi à un cycle vertueux de gestion des déchets.
Ces caractéristiques rendent les toilettes sèches particulièrement adaptées aux chantiers de construction, où l’accès à l’eau et aux réseaux d’égouts est souvent limité.
Les avantages des toilettes sèches sur les chantiers de construction
L’utilisation de toilettes sèches sur un chantier offre de nombreux bénéfices aussi bien pour les entreprises du bâtiment que pour les ouvriers qui les utilisent.
1. Un impact écologique réduit
Les toilettes classiques consomment d’énormes quantités d’eau potable. Sur un chantier où plusieurs dizaines d’ouvriers utilisent les installations sanitaires quotidiennement, cela représente une consommation excessive.
Les toilettes sèches, quant à elles, ne nécessitent aucune eau et évitent le recours aux produits chimiques présents dans les WC de chantier traditionnels. Elles permettent ainsi de réduire l’empreinte écologique du projet tout en sensibilisant les équipes aux bonnes pratiques environnementales.
2. Une solution économique
Le coût des sanitaires de chantier peut rapidement s’accumuler, notamment en raison des vidanges fréquentes nécessaires pour les WC chimiques. En optant pour des toilettes sèches, les entreprises peuvent :
- Réduire les coûts liés à la consommation d’eau.
- Diminuer la fréquence et le prix des vidanges effectuées par des entreprises spécialisées.
- Supprimer l’achat et l’utilisation de produits chimiques.
À long terme, ce choix permet une économie substantielle pour les entreprises du bâtiment, notamment sur les chantiers de longue durée.
3. Un meilleur confort et une hygiène optimisée
Contrairement aux idées reçues, les toilettes sèches modernes offrent un confort équivalent voire supérieur aux toilettes chimiques. Elles sont conçues pour être spacieuses, ventilées et sans mauvaises odeurs grâce à un système de sciure et de ventilation efficace.
L’absence d’eau stagnante et de produits chimiques limite aussi la prolifération des bactéries, garantissant un environnement plus sain pour les ouvriers. De plus, ces toilettes peuvent être nettoyées facilement et ne nécessitent pas de raccordement compliqué, ce qui simplifie leur entretien au quotidien.
Mise en place et entretien des toilettes sèches sur un chantier
1. Installation rapide et adaptable
L’un des principaux atouts des toilettes sèches est leur facilité d’installation. Contrairement aux toilettes raccordées à un réseau d’évacuation, elles peuvent être placées n’importe où, ce qui les rend idéales pour les chantiers en milieu isolé ou urbain.
Il suffit de :
- Prévoir un espace adapté sur le site.
- Installer la cabine sur une surface stable.
- Fournir régulièrement des matériaux absorbants (sciure, copeaux, etc.).
Elles sont généralement livrées prêtes à l’emploi et ne nécessitent aucun branchement.
2. Entretien simple et espacé
Les toilettes sèches nécessitent un entretien régulier, mais moins contraignant que celui des WC chimiques. En fonction du nombre d’utilisateurs, il suffit de :
- Remplir le bac de sciure ou d’un autre matériau absorbant.
- Vider le réservoir des déchets compostables selon les recommandations (toutes les 1 à 2 semaines en moyenne).
- Nettoyer la structure avec des produits naturels pour garantir une hygiène optimale.
Cette gestion plus simple permet d’économiser du temps et de réduire les coûts logistiques.
Une alternative conforme aux normes de sécurité et de santé
Les toilettes sur un chantier doivent respecter certaines obligations légales en matière d’hygiène et de sécurité. La législation impose aux employeurs de mettre à disposition des ouvriers des installations sanitaires adaptées et en nombre suffisant.
Les toilettes sèches répondent parfaitement à ces exigences puisqu’elles offrent :
- Un accès facilité pour tous les travailleurs.
- Un respect des normes de propreté grâce à un entretien simplifié.
- Une gestion des déchets optimisée et conforme aux directives environnementales.
De plus, elles contribuent à une meilleure qualité de vie au travail, en limitant les mauvaises odeurs et en garantissant un espace sanitaire plus agréable.
ace aux défis environnementaux et économiques actuels, les toilettes sèches s’imposent comme une solution pratique, écologique et économique pour les chantiers de construction. Elles permettent d’offrir aux ouvriers un espace sanitaire hygiénique et confortable, tout en réduisant l’empreinte écologique du projet et en diminuant les coûts d’entretien.
Les entreprises du bâtiment qui font le choix des toilettes sèches participent ainsi à une démarche écoresponsable, tout en répondant aux exigences de santé et de sécurité en vigueur. Une alternative simple, efficace et adaptée aux réalités du terrain !
Juil 15, 2020 | Contruction
Contrat de construction : ce qu’il faut savoir avant de signer
Faire appel à un constructeur de maison individuelle, c’est opter pour une maison “clé en main”. Les maisons proposées sur “catalogues” sont généralement bien conçues. Les plans sont réalisés par des architectes ou des bureaux d’études rattachés au constructeur. La loi vous protège et impose des règles très strictes aux constructeurs. La conclusion d’un contrat de construction d’une maison individuelle (CCMI) s’impose à toute personne qui se charge de la construction de votre maison, donc mieux vaut connaitre vos obligations et celles du constructeur.
Maîtrisez votre projet
Assurez-vous de la constructibilité du terrain, des dispositions d’urbanisme à respecter, des prévisions d’équipements publics (voirie et réseaux notamment), des servitudes publiques pouvant exister. Consultez à cet effet la mairie ou la direction départementale de l’équipement.
Revoyez bien vos possibilités de financement. Votre engagement financier va s’étaler sur de longues années si vous avez recours à l’emprunt. Êtes-vous sûr qu’il est compatible avec l’évolution prévisible de vos ressources ?
Faites établir une simulation de votre plan de financement par une banque ou un courtier en crédit.
7 jours pour vous rétracter
Vous allez signer un contrat de construction d’une maison individuelle (CCMI), vous avez sept jours pour réfléchir et, éventuellement, revenir sur votre engagement. Profitez de ce délai pour être bien sûr de votre projet. Ce délai légal de sept jours court à compter de la réception du contrat par lettre recommandée avec accusé de réception. Utilisez ce délai pour procéder à un inventaire complet du contrat ainsi que de ses annexes.
A la suite de cet examen, vous pourrez :
– Soit confirmer votre choix, dans ce cas, vous n’avez rien à faire
– Soit exercer votre droit de rétractation, dans ce cas, vous adressez une lettre recommandée avec accusé de réception au constructeur pour l’en informer.
Vos engagements et ceux du constructeur
Votre contrat de construction va préciser vos engagements et ceux de votre constructeur.
Vous concernant, vous devez :
- Indiquer les caractéristiques du terrain (situation, adresse, surface, référence cadastrale).
- Justifier de vos droits sur ce terrain : titre de propriété ou à défaut promesse de vente.
- Signaler l’obtention du permis de construire.
- Indiquer les modalités de financement, la nature et le montant des prêts.
- Indiquer la référence de l’assurance dommages-ouvrage que vous avez souscrite.
Concernant le constructeur, il doit faire figurer dans le contrat :
- L’attestation que le projet est conforme au plan et aux règles de construction.
- Les caractéristiques techniques du bâtiment y compris les travaux d’adaptation au sol, les raccordements aux réseaux ainsi que tous les travaux d’équipement intérieur ou extérieur indispensables à l’implantation et à l’utilisation de la maison.
- Le prix total du bâtiment qui est forfaitaire et définitif.
- Le montant des travaux dont vous vous réservez l’exécution.
- La date d’ouverture du chantier, le délai d’exécution des travaux et le montant des pénalités prévues en cas de retard de livraison.
- Les modalités de règlement du prix en fonction de l’état d’avancement des travaux.
- L’indication de la possibilité de vous faire assister par un professionnel du bâtiment au moment de la réception des travaux.
- La justification de la garantie de remboursement en cas de paiements d’acomptes avant l’ouverture du chantier.
- La justification d’une garantie de livraison à délais et prix convenu délivrée par une banque ou une compagnie d’assurances, c’est cette garantie qui vous protège contre tous les risques liés à la défaillance de votre constructeur.
A vérifier impérativement avant le début des travaux.
Avant le début des travaux, les pièces suivantes devront être obtenues et annexées au contrat de construction :
copie du permis de construire
le plan de construction comprenant toutes les cotes utiles, les surfaces et indiquant les raccordements aux réseaux
la notice descriptive conforme à un modèle type agréé mentionnant les caractéristiques techniques de la construction et de ses équipements (compris ou non dans le prix global), ainsi que la répartition des coûts de raccordements aux réseaux publics entre le constructeur et vous
Que recouvre le prix convenu ?
Le prix convenu comprend notamment :
- Le coût du plan.
- Les travaux d’adaptation au sol.
- La rémunération du constructeur.
- Le coût des garanties de livraison et de remboursement.
- Le coût des travaux réalisés par le constructeur, toutes taxes comprises qui sont à sa charge.
Ce prix peut être révisé dans les conditions prévues au contrat.
Il exclut les taxes et participations d’urbanisme qui peuvent vous être directement réclamées par les collectivités locales. Demandez à la mairie de vous donner des informations à ce sujet.
Versements d’argent à la signature du contrat de construction :
Uniquement si le constructeur justifie d’une garantie de remboursement donnée par une banque ou société d’assurance, le constructeur peut vous demander de verser 5% maximum du prix convenu à la signature et à nouveau 5% maximum du prix à l’autorisation du permis de construire. Dans ce cas, il ne peut être exigé le versement d’un dépôt de garantie.
Comment payer les travaux ?
Le paiement des travaux est échelonné au fur et à mesure de leur avancement. La loi vous interdit d’autoriser le constructeur à percevoir par avance le ou les prêts que vous aurez obtenus.
Vérifiez au moment où des fonds vous seront réclamés qu’ils correspondent à l’échelonnement prévu au contrat, dont le pourcentage maximum du prix convenu doit être le suivant :
– 15% à l’ouverture du chantier, y compris les sommes versées avant l’ouverture
– 25% à l’achèvement des fondations
– 40% à l’achèvement des murs
– 60% à la mise hors d’eau
– 75% à l’achèvement des cloisons et à la mise hors d’air
– 95% à l’achèvement des travaux d’équipement, de plomberie, de menuiserie et de chauffage.
Vous pouvez demander à visiter le chantier avant de régler les appels de fonds pour constater que les travaux dont le paiement vous est réclamé ont bien été effectués. Votre établissement prêteur ne pourra procéder au paiement sans votre accord écrit.
Le règlement du solde
Le solde de 5 % est payable à la réception des travaux selon les modalités suivantes :
Lorsque vous êtes assisté , lors de la réception, par un professionnel habilité, le solde est payable à la réception, sans réserves, ou lorsque des réserves ont été émises, à la levée de celles-ci
Lorsque vous n’êtes assisté , lors de la réception, par un professionnel habilité, le solde est payable à l’issu des 8 jours qui suivent la remise des clés consécutive à la réception, ou en cas de réserves, à la levée de celles-ci.
Lorsque des réserves sont formulées, le solde de 5 % doit être consigné dans une banque, accepté par vous et le constructeur, ou, à défaut, désigné par le président du tribunal de grande instance.
Juil 4, 2020 | Contruction
C’est le droit public qui règlemente l’implantation des constructions, l’objectif étant de “garantir une certaine intimité pour les constructions voisines, garantir l’ensoleillement et permettre un agencement harmonieux des constructions”.
Les règles d’implantation proviennent du PLU (Plan Local d’Urbanisme) ou du RNU (Règlement National d’Urbanisme).
Les règles à connaître – Distance entre une maison et la voirie
D’après l’ADIL (Agence Nationale pour l’Information sur le Logement), La distance entre une construction et la voirie varie selon la fonction du type de voie et de la hauteur du bâtiment.
Il faut généralement se reporter au PLU ou au POS (Plan d’occupation des sols) de la commune qui permettront d’obtenir les bonnes informations en la matière.
Sauf préconisation particulière, le Code de l’Urbanisme, dans son article L.111-1-4 précise tous les éléments : distances à respecter selon le type d’axe routier et le type de construction, mais également selon le type de localisation.
Distances minimales à observer entre la construction et la voirie
Pour les agglomérations :
- 40 m pour les constructions d’habitation
- 25 m pour les autres bâtiments
Dans les zones urbanisées des agglomérations :
- 50 m pour les constructions d’habitation
- 35 m pour les autres bâtiments
Sur les axes routiers hors agglomération:
- Aucune construction à moins de 100 m
- 75 m pour les axes classés à grande circulation
Autres axes de circulation :
- Bâtiment édifié en bordure de voie publique : alignement à la voirie selon sa hauteur (article R.111-18 du Code de l’Urbanisme)
Juil 4, 2020 | Contruction
Vous souhaitez vous lancer dans un projet de construction de maison ? Vous êtes nombreux à vous poser la question du choix du constructeur. C’est un projet qui demande réflexion, car c’est souvent le projet d’une vie !
Nous allons vous donner quelques astuces pour vous aider à faire les bons choix.
Le prix est un élément important mais choisir un constructeur c’est aussi faire le point sur ses compétences techniques, les garanties du contrat juridique. La capacité d’écoute est aussi très importante.
Vous réaliser votre projet, vous pourrez avoir à faire à de nombreux acteurs : architecte, entreprise tous corps d’état ou un constructeur de maisons individuelles. Mais avant de vous lancer dans une construction, vous devrez vérifier l’aspect juridique, de l’entreprise et ses réelles compétences professionnelles.
Les garanties peuvent être très différentes d’un constructeur à l’autre. Les aléas peuvent être nombreux : augmentation du prix des matériaux, retard dans le délai de livraison. Le contrat de construction de maison individuelle (CCMI) permet de sécuriser les risques que peuvent courir les particuliers lors d’une construction. Grâce à ce dispositif le client est protégé : aucune autre plus-value ne pourra lui être imposée. Les surcoûts seront ainsi à la charge du constructeur.
Un constructeur digne de ce nom vous donnera généralement le nom des sous-traitant avec qui il travaille. Celui-ci pourra -c’est d’ailleurs très fréquent- vous proposer une visite de chantier.
Vérifier sur internet
Les avis sur Google peuvent vous donner une idée du sérieux du constructeur, même s’il est possible de manipuler les avis, cela permet d’avoir une première idée. N’hésitez pas également à parcourir les forums ou à y laisser vos questions, les autres internautes pourront peut être partager leur expérience, vous aider ou vous conseiller.
Se renseigner auprès de votre entourage
Vous avez certainement dans votre entourage des amis, de la famille qui ont eux aussi fait construire leur maison. Ils pourront vous faire part de leur ressenti. Le bouche à oreille est un excellent moyen de choisir le bon intervenant. Renseignez-vous sur les constructeurs avec lesquels ils ont traité directement, ou demandez leur les noms de connaissances qui ont récemment eu une bonne expérience avec un constructeur.
Faites des vérifications
Visitez les maisons et les lotissements récemment construits par un constructeur. Passez en voiture un samedi matin lorsque les propriétaires sont dehors pour faire des tâches ou des courses. Présentez-vous et dites que vous envisagez d’acheter une maison au constructeur qui a construit la leur. Parlez à plusieurs propriétaires et essayez d’obtenir un échantillon aléatoire d’opinions.
Plus vous parlez à de nombreuses personnes, plus vous aurez de chances d’obtenir une impression précise du constructeur.Voici quelques questions à poser aux propriétaires : Êtes-vous satisfait de votre maison ? Si vous avez eu des problèmes, ont-ils été réglés rapidement et correctement ? Achèteriez-vous une autre maison de ce constructeur ?
En général, les gens vous disent s’ils sont satisfaits de leur maison. Et s’ils ne le sont pas, ils voudront probablement vous dire pourquoi.Au minimum, passez par là et voyez si les maisons sont visuellement attrayantes.Lorsque vous parlez à des constructeurs et à des propriétaires, emportez un carnet pour noter les informations que vous trouvez et vos impressions personnelles sur certains constructeurs et certaines maisons.
Les salons de l’habitat
Regardez les nouvelles maisons chaque fois que vous le pouvez. Les salons de l’habitat et les journées portes ouvertes parrainés par les constructeurs sont de bonnes occasions de voir des maisons. Les maisons modèles et les maisons exposées dans les salons de l’habitat sont souvent meublées pour vous donner des idées d’utilisation de l’espace.